Cette page est réservée aux amoureux de véhicules anciens

Joris & Charlotte des Pays Bas vous présent leur Amilcar CGSS 1928

Joël vous présente son acquisition Porche carrera 1986

CARACTERISTIQUES
Carrera 3.2 (3.2 Catalysée)
MOTEUR
Type (cylindres): 6 à plat
Position: Porte à faux AR
Soupapes (nombre): 12
Alimentation: Injection électronique Bosch L-Jetronic
Cylindrée en cm3: 3 164
Alésage x course en mm: 95 x 74,4
Puissance ch DIN à tr/mn: 231 à 5 900 (207 et 217 à 5 900)
Puissance au litre en ch: 73 65,4 (68,6)
Couple maxi en mkg à tr/mn: 28,6 à 4 800 (26,2 et 26,7) à 4 800
TRANSMISSION
Aux roues AR
Boîte de vitesses (rapports): 5
POIDS
Données constructeur en kg: 1 160
Rapport poids/puissance en kg/ch: DIN 5,02 5,6 (5,35)
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 250 245
400 m DA en secondes: 14,25 ND
1 000 m DA en secondes: 26,4 ND
0 à 100 km/h en secondes: 6,4 ND
Le flat 6
passe à 3 164 cm3 de cylindrée. L'alimentation est entièrement revue. Ainsi le
nouveau système d'injection électronique arrive à conjuguer une optimisation de
l'allumage et une maîtrise des consommations. Plus puissante que la SC et avec
un moteur plus gros, elle consomme pourtant moins ! Pas moins de 27 ch ont été
gagnés par rapport aux dernières SC de 204 ch.

L'AVENIR SOMBRE DE LA COLLECTION
Dans un an, le super plombé aura disparu du territoire français. Il est clair que cela
ne manquera pas de poser de sérieux problèmes aux amateurs de voitures anciennes et,
notamment, à ceux qui, en véritables passionnés, font un usage quasi quotidien de leurs
autos. Malgré tout, lutilisation dadditifs, telle quelle est pratiquée
depuis des décennies aux USA devrait, sans trop de contraintes, permettre de contourner
cet obstacle.
On pourra rouler, certes, mais en polluant toujours autant et tout le problème est là
A une époque où les media insistent soigneusement sur les fameux " pics " de
pollution, où les bruits de couloirs sur la taxation des pollueurs et l'apparition
dune " pastille verte " se font de plus en plus insistants, on ne peut que
redouter que cette préparation psychologique de lopinion débouche sur des mesures
extrêmement sévères qui mettront quantité de véhicules anciens devant un problème
insoluble. Il est probable quau niveau européen de nouvelles normes antipollution
soient très prochainement instituées et quune grande quantité de véhicules (notamment
tous ceux ayant été fabriqués, en gros, entre 1975 et 1985) ne puissent jamais y
satisfaire.
La seule parade serait dinstaller sur ces véhicules des pots catalytiques or chacun
sait bien quoutre laspect " dégradant " dune modification
affectant le caractère originel de la voiture, cette opération est tout bonnement et
techniquement impossible sur limmense majorité de ces véhicules.
En conséquence, il est à craindre que si des mesures dexception ne sont pas
accordées aux voitures anciennes de la période critique, il faille les retirer purement
et simplement de la circulation.
Tous les modèles d'après 1975, et notamment les populaires, disparaîtront.
Cette hypothèse, laissant encore trop de collectionneurs indifférents, devient chaque
jour plus probable. Ceux qui prétendent à la fois représenter et défendre les
intérêts des amateurs se gardent bien de tout commentaire. Les seules déclarations des
dirigeants de la FIVA ( il va falloir distinguer entre véhicule historique et
véhicule simplement ancien -M. de Thomasson AG FFVE, février 97-) sont, à ce sujet,
plutôt inquiétantes.
La passion pour lautomobile doit conduire les amateurs à accepter, quau fil
du temps qui passe, de nouveaux modèles viennent chaque année allonger la liste des
véhicules rares ou " collectionnables ". Combien reste -il, par exemple,
aujourdhui de Renault 5 de la toute première série ? Cette voiture, qui fut en son
temps, la plus aimée des français, doit-elle finir sa vie dans les musées ? Qui ne
s'extasiera pas en 2020 devant une belle GTL, première série, en état
"concours" (terme ridicule s'il en est....) ? Ne doit-on pas encourager
les heureux possesseurs des quelques dizaines dexemplaires encore roulants à
pieusement conserver et entretenir leurs voitures ? Quelle meilleure manière pour le
faire que de les accueillir sans état d'âme et avec respect dans le monde des
collectionneurs ?
Bien d'autres modèles sont dans ce cas. Et on doit hélas redouter quune
législation aveugle et brutale décourage complètement de garder toutes ces automobiles
Il est probable que les technocrates bruxellois, " conscients " de
lexistence de collectionneurs à travers lEurope, demandent à "nos"
soi-disant représentants de trier le bon grain de livraie et détablir une
liste de véhicules " historiques " auxquels sera accordé le privilège de
pouvoir continuer à rouler (et à polluer... mais quand ? dans quelles circonstances
?), le reste des véhicules se voyant alors assimilé, sans discernement, à de
simples automobiles doccasion et soumis, de ce fait, à la règle commune.
On ne peut s'endormir sur ses lauriers. L'automobile est un point sensible dans notre
société soumis aux aléas de toutes les passions contradictoires. D'autres dangers nous
guettent : liberté de circulation, disparition de l'obligation faite aux constructeurs de
fournir les pièces détachées d'un modèle pendant les 10 ans suivant la cessation de sa
production, taxes supplémentaires etc..
Des problèmes d'une autre ampleur que celui de la couleur des plaques minéralogiques...
Les amateurs d'anciennes doivent rester vigilants s'ils veulent que leur passion se
perpétue à travers les générations du XXI ème siècle.
Il faut cesser de se regarder le nombril et d'enfoncer la tête dans le sable.
Il manque donc à la France une force de résistance solide, capable de proposer aux
ministères des aménagements propres à réellement préserver notre patrimoine, capable
d'être un interlocuteur écouté et fort de l'appui représenté par les milliers de
collectionneurs français.
Nos amis motards ont su répondre aux menaces qui planaient sur eux en créant la FFMC (Fédération Française de
Motards en Colère).
Il n'est qu'à voir le gigantesque travail accompli par ses dirigeants et ses adhérents
pour comprendre à quoi peut servir une fédération. Créée en 1979, elle a su faire
baisser les tarifs d'assurance (et même créer sa propre mutuelle), elle a envoyé au
placard les projets de vignette-moto, fait baisser de 50 % les tarifs autoroutiers, créé
un vrai journal d'information diffusé en kiosque, organisé la distribution et la vente
de pièces détachées. Comme toute fédération responsable, elle s'est empressée de se
faire agréer par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et elle représente
aujourd'hui un interlocuteur incontournable dans les prises de décision qu'elles soient
nationales ou européennes.
Comme toute vraie fédération, elle a développé des antennes locales prêtes à
écouter et à aider les motards sur le terrain.
Elle est à l'origine de la création du poste "Monsieur Moto" à la DDE.
Avec seulement deux permanents, il faut avouer que l'immensité de ces résultats impose
le respect.
Il faut réagir et vite. Dans un premier temps, il faut mobiliser les énergies. Ce n'est
guère facile. La presse, qui se devrait d'être le vecteur naturel des interrogations des
collectionneurs, répugne à ouvrir le moindre débat véritable. Elle ne voit même pas
que son propre salut tient aussi au maintien et au développement du parc automobile
ancien en France.
Notre club, REPRISE 5000, veut profiter de l'universalité de ce fabuleux média qu'est
Internet pour tenter d'interpeller le monde de la collection. Il faut rapidement et
énergiquement sortir de cette torpeur.
Il faut qu'au niveau européen, la voiture obtienne enfin un statut clair, basé sur des
critères objectifs et définitifs (âge notamment). Qui mieux que les amateurs eux-mêmes
peut travailler à cette charte? Pour ouvrir le débat, nous proposons le texte
ci-dessous.
Aménagez-le, critiquez le, donnez votre avis.!
N'hésitez pas à débattre, écrivez-nous pour nous faire part de votre opinion.
Nous plublierons ici,in-extenso, l'ensemble de vos réactions et de vos propositions
ECRIVEZ-NOUS
!
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